Croissance et utilité sociale, le pari tenu de France Active en 2022

 

Montreuil, le 16 février 2023

Au sortir de la crise Covid, France Active affiche une forte croissance pour son activité de financement et de conseil aux entrepreneurs engagés. Avec près d’un demi-milliard d’euros mobilisés en 2022, le premier réseau associatif de finance solidaire réussit le pari d’accompagner 35 500 entreprises. Une démonstration que l’entrepreneuriat peut répondre à une vision sociale de l’économie. L’an dernier, l’action des bénévoles et salariés du mouvement associatif a rendu possible la création et la consolidation de 60 000 emplois.

Une augmentation de 12% du nombre d’entreprises soutenues en 2022

Dans un contexte de forte croissance de création d’entreprise, France Active a renforcé en 2022 son action de soutien auprès des créateurs les plus éloignés du financement bancaire comme auprès de ceux qui développent un projet à forte utilité sociale. Convaincu que l’entrepreneuriat est une des réponses possibles aux défis sociaux et écologiques comme à la montée de la précarité, le réseau associatif a mobilisé près d’un demi-milliard d’euros au profit de 35 500 entreprises engagées.
L’activité 1 financière connaît une croissance globale de 20 % entre 2021 et 2022 en montant mobilisés et de 12 % pour le nombre d’entreprises accompagnées. Cette performance se traduit aussi par une augmentation en montant de 16 % sur son activité de garant et de 38 % sur son métier d’investisseur. Au total, 60 000 emplois ont été créés et consolidés, dont 64% en création directe.

Création : un soutien plus marqué
auprès des publics les plus fragiles

100 % DES CRÉATEURS SONT DEMANDEURS D’EMPLOI dont 37% des créateurs soutenus sont en situation de grande précarité (demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires des minimas sociaux…).
Attentive au développement des territoires les plus fragiles, France Active a également renforcé son action en faveur des entrepreneurs implantés en Zone de Revitalisation Rurale et en Quartier Politique de la Ville. La part de ces entrepreneurs, qui représentait 25% en 2021, passe à près de 30 % en 2022.

LES FEMMES : un entrepreneur sur 2 accompagné par France Active est une femme (vs 41% des créateurs d’entreprise en France). L’association leur facilite l’accès au crédit bancaire grâce à la Garantie Egalité Femmes et une dizaine de programmes locaux d’accompagnement et de connexion dédiés.

LES JEUNES : ils sont de plus en plus nombreux à être accompagnés et financés par France Active : 32% ont moins de 30 ans contre 28.3% en 2021. 53% ont un niveau bac ou inférieur.


Pierre-René LEMAS

Président de France Active

En 2022, nous avons surmonté la crise sanitaire en concentrant l’ensemble de nos efforts sur les entrepreneurs apportant des réponses aux défis sociaux et écologiques. Pour tous les 35 500 entreprises accompagnées, nous sommes le seul acteur à intégrer une vision aussi précise de l’engagement des entrepreneurs : création d’emplois, développement des territoires, écologie, lien social et gouvernance démocratique sont les cinq piliers qui guident leur projet et notre action.

Donner à tous les mêmes chances d’accéder aux financements pour créer leur entreprise et développer leur utilité sociale

En 2022, France Active a concentré ses financements sur deux missions principales :

  • Protéger les entrepreneurs les plus fragiles dans leur parcours
    En mobilisant plus de 3/4 de ses financements sur la mise à disposition de garanties d’emprunts bancaires en 2022, France Active donne la possibilité à des entrepreneurs fragiles et à des structures de l’ESS d’avoir accès au financement. Les 35 associations territoriales du réseau contribuent ainsi à sécuriser leur parcours et à consolider leur modèle économique.
    Cette action a été d’autant plus déterminante en 2022 grâce au soutien du ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion qui a rendu possible le financement et l’accompagnement de 4 000 entrepreneurs en situation de grande fragilité. Intégré au programme de l’État Inclusion par le Travail Indépendant, le renforcement du Pacte Création de France Active a permis de proposer de nouvelles formations, un accompagnement personnalisé et une prime pour les 18-30 ans.

Enfin, 83% des créateurs 2 accompagnés par France Active sont toujours en activité trois ans après leur financement (versus 74% pour l’ensemble des entreprises – données INSEE).

  • Investir pour développer l’utilité sociale
    Création, développement, transformation, rebond, France Active intervient à chaque phase de vie auprès des structures portant les valeurs de l’Economie sociale et solidaire. En 2022, elle a mobilisé 80 M€ d’investissements solidaires, dont 41 M€ provenant de sa société d’investissement. Ce sont près de 1 200 structures qui ont pu accroître leur capacité d’action. Pour nombre d’entre elles, l’investissement est un levier pour s’engager dans la transition écologique, accélérer leur transformation numérique ou encore renforcer leur organisation tout en poursuivant leur ambition d’utilité sociale.
    Pour renforcer son action auprès de ces entreprises, France Active prépare pour septembre prochain une nouvelle offre d’investissement totalement dédiée aux transformations sociales et écologiques.

1- En 2021, France Active a mobilisé 508 M€, dont 103 M€ de mesures d’urgence Covid. Pour 2022, la part de ces financements ne représentent que 11 M€. A périmètre constant, France Active connait une croissance en montant mobilisé de 80 M€ sur ces activités de financement. Retour2- Etude d’impact TMO (cabinet d’étude indépendant) réalisée pour France Active en 2021. Retour

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Trois parcours d’entrepreneurs engagés


Andi Malanda – Food Africa

A 35 ans, cette maman de 4 enfants, aide-soignante à domicile décide de monter son entreprise pour trouver un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle. Elle créée son épicerie de produits tropicaux dans le quartier nantais Saint-Joseph. « Je n’avais pas de banque pour financer le local, explique Andi Malanda. J’ai pu avoir un rendez-vous avec France Active et la conseillère m’a donné ce qui me manquait : l’écoute et la possibilité d’avoir une garantie. Cela a permis à la banque de valider mon dossier. »

>Financement de France Active

  • une garantie bancaire de 8 000€

>Lire le portrait complet

Villages Vivants

Villages Vivants est né dans la Drôme de la rencontre de 3 entrepreneurs réunis autour d’une idée commune : faire revivre les villages français. Comment ? Cette foncière solidaire achète, rénove puis loue des locaux dans des villages pour y installer des activités et ainsi ramener de la vie et des services de proximité. Villages Vivants a déjà conduit plus de neuf projets sur 3 000 m2 et pour des activités très diversifiées (librairie, auberge, agence de mobilité, brasserie, espace de bureaux…), créant ainsi plus d’une quarantaine de nouveaux emplois.

>Financement de France Active

  • plusieurs investissements solidaires de 600 000€

>Lire le portrait complet
>Site internet

La Varappe

“Révéler les talents, aider à prendre confiance en soi, permettre à chacun de grandir, est avant tout un projet de société mais aussi une affaire d’entreprise.” affirme Laurent Laïk, président du Groupe d’entreprise d’insertion La Varappe, situé à Aubagne dans les Bouches du Rhône Ce groupe d’entreprises défend depuis plus de 30 ans, un revenu décent et permanent pour les métiers essentiels que sont ceux de la santé, de l’écoconstruction, de l’environnement et des ressources et compétences

>Financement de France Active

  • plusieurs investissements solidaires d’un total de 2 350 000€

>Lire le portrait complet

>Site internet

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Accès +, sécuriser le parcours des néo-entrepreneurs

 

Soutenu par le ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion au travers de l’appel à projets Inclusion par le travail indépendant, le programme Accès + permet de toucher un plus grand nombre de créateurs d’entreprises dans des zones fragiles

Au début, les habitants du quartier Etouvie à Amiens ont regardé avec curiosité ce nouveau lieu de restauration aux couleurs de la Martinique. Et puis les premiers gourmands sont arrivés. Aujourd’hui, les résidents de ce quartier en plein renouvellement urbain plébiscitent le food truck Doucès Pays (Douceurs du pays en créole) d’Octavie Bellune. L’engouement est le même quartier Saint-Joseph à Nantes pour Super Food Africa, l’épicerie de produits tropicaux d’Andi Malanda. Elle a aussi ouvert cet été. Mais ce n’est pas leur seul point commun ! Ces deux jeunes entreprises ont bénéficié du programme Accès + de France Active.

Il faut dire qu’Octavie Bellune et Andi Malanda font partie des porteuses et porteurs de projet dans des zones sensibles qu’Accès + vise tout particulièrement à soutenir.
« Accès + est une offre complémentaire du pacte Création de France Active, adaptée à des publics plus fragiles et à ceux vivant dans les quartiers de la politique de la ville ou les zones de revitalisation rurale, confie Jean-Dominique Bernardini, directeur des partenariats de France Active. Nous avons pu développer cette offre depuis un an au travers de l’appel à projets Inclusion par le travail indépendant du ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion. » Une montée en gamme à la fois côté accompagnement, avec une offre de services renforcée, et côté financement, avec une prime de 3 000 euros qui peut être débloquée pour les moins de 30 ans.

Quand on est sans emploi, créer sa propre entreprise peut constituer un moyen de retrouver une activité professionnelle. La création d’entreprise doit être accessible à tous y compris aux personnes fragilisées sur le marché du travail et quel que soit son âge. Le programme gouvernemental ITI « Inclusion par le Travail Indépendant » vise à favoriser la création d’entreprise par des personnes jeunes ou éloignées de l’emploi. Il leur permet de bénéficier d’un accompagnement renforcé tout au long de l’élaboration de leur projet de création d’entreprise. France Active fait partie des structures retenues par l’Etat au titre de ce programme, je salue son engagement à faire de l’entrepreneuriat une voie d’inclusion professionnelle durable.

Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion

« La philosophie du programme est bien d’accompagner et de financer des projets viables, mais aussi de sécuriser les créateurs d’entreprise dans la durée, complète Jean-Dominique Bernardini. Les garanties de France Active jouent un premier niveau de protection. Nous avons aussi développé des partenariats avec des réseaux qui connaissent bien les besoins de ces entrepreneurs un peu plus fragiles, comme  Entrepreneurs de la Cité ou la Fédération bancaire française. » Grâce à ce groupe de bonnes fées, l’accompagnement est quasiment à 360 °, aussi bien sur les aspects économiques et financiers que sur les questions de protection sociale.

Pour y parvenir, le rôle des accompagnateurs dans les associations territoriales de France Active a été accru. Afin de passer plus de temps avec les porteurs de projet et pour être au plus près de leurs préoccupations. Après un premier entretien, qui va déterminer la viabilité du projet, l’accompagnement se met en place à base d’ateliers collectifs, de webinaires et de rencontres individuelles. « Accès + nous permet de toucher de nouveaux entrepreneurs et de les aider de manière plus fine », confirme Lucie Hugon, conseillère en Lozère au sein de France Active Airdie-Occitanie. Ainsi, durant toute l’année 2022, de nombreux ateliers en présentiel, comme ceux sur la trésorerie ou le premier entretien avec son banquier ont pu être déployés à destination d’entrepreneurs issus de tout le département. « Lors de ces ateliers, on invite aux discussions insiste Lucie Hugon. Cela permet aux créateurs d’échanger sur des problématiques communes et de commencer à créer du réseau territorial entre eux. » Toute cette panoplie d’outils à leur disposition donne les conditions de la réussite.

En dehors de ces ateliers, l’intégration au programme Accès + aiguille les néo-entrepreneurs vers des webinaires construits avec les partenaires. Depuis une quinzaine d’années, la fondation Entrepreneurs de la Cité s’est donné pour objectif d’assurer les très petites entreprises. « Nous avons élaboré pour elles un contrat d’assurance inclusive, plus adapté à leurs spécificités que le marché classique, indique Nathalie Rauch, directrice du développement d’Entrepreneurs de la Cité. Il était donc tout à fait naturel pour nous de participer à Accès +. Nous avions déjà des formations sur l’importance d’être bien assuré et nous en avons développé de nouvelles. » Toutes les semaines, une trentaine d’entrepreneurs du programme assistent à un de ces webinaires.

« Depuis que nous sommes parties prenantes du programme, ajoute Nathalie Rauch, on constate que les petites entreprises ne sont pas plus sinistrées que les autres ! » Dans le système Entrepreneurs de la Cité, ils peuvent bénéficier d’une assurance inclusive pendant 4 ans, avant de retourner vers les offres habituelles, une fois consolidés.

Octavie Bellune à Amiens et Andi Malanda à Nantes ont eu l’occasion de suivre ces étapes d’accompagnement et ces webinaires, tout en continuant de monter les briques de leurs projets. A 53 ans, Octavie Bellune est arrivée à Amiens il y a 5 ans seulement, après une autre vie en Martinique. C’est dans son nouvel environnement qu’elle a construit pas à pas son projet de food truck. Dans son parcours, elle a rencontré plusieurs réseaux d’aide à la création, avant de pouvoir démarrer son activité en août dernier. « En tant que chômeuse, c’était compliqué pour obtenir un crédit bancaire, explique-t-elle. Mais la garantie de France Active a permis de débloquer cela auprès de mon banquier, afin de financer l’achat du camion et de le transformer en food truck ».

Pour Andi Malanda, 35 ans, Accès + a été également décisif. « J’avais tout préparé par moi-même, de l’étude de marché au budget, précise-t-elle. C’est pendant la recherche d’une boutique que j’ai croisé la route de France Active. Ma conseillère a été très attentive à mon dossier. C’est grâce à elle que j’ai pu obtenir un prêt bancaire pour financer le local et les travaux ; j’ai pu ouvrir très peu de temps après. » Le renforcement du pacte Création de France Active a ainsi permis de toucher de nouveaux publics, comme à Nantes et Amiens ou en Lozère, et d’accélérer des dossiers qui n’attendaient qu’un coup de pouce supplémentaire pour démarrer.

Ambition pour la fin 2022

4 000

entrepreneurs accompagnés

dont

1 900

jeunes (18 – 30 ans) bénéficiaires d’une prime d’État de 3 000€

3 questions à Pascal Glémain, Maître de conférences en Gestion-Management et ESS à l’Université Rennes 2

« Sans surprise, l’accompagnement est primordial »

Pourquoi les pouvoirs publics encouragent-ils l’entrepreneuriat dans les quartiers ?

La France est toujours dans un chômage de masse que les politiques publiques n’arrivent pas à enrayer. Avec le soutien à la création d’entreprises, on sort des politiques d’assistance pour accompagner les personnes vers des activités génératrices de revenus. Les personnes cibles de ces dispositifs sont nombreuses dans les quartiers de la politique de la ville et dans les zones de revitalisation rurale, mais on a parfois du mal à les atteindre. Elles ont besoin d’étapes plus ou moins longues pour créer. Car, nous le vérifions dans les études universitaires, l’entrepreneuriat est un processus, pas un statut.

Quelles sont les conditions de la réussite dans ces créations d’entreprises ?

Sans surprise, l’accompagnement est primordial. Et cela marche plutôt mieux quand il part de la personne pour aller vers les problématiques économiques au lieu de l’inverse. A la fin du parcours, certains ne vont pas créer, mais ils auront été accompagnés. Au sein de l’université Rennes 2, nous participons aux Cordées de la réussite pour aider les jeunes créateurs d’entreprise, de l’idée au projet. Nous les soutenons avec plusieurs partenaires (c’est aussi une des conditions du succès pour un accompagnement efficace) : missions locales, Cités Lab, France active Bretagne, Cigales Bretagne, etc. Depuis 10 ans, nous aidons une dizaine de projets jeunes par an. Un autre critère est de rester au plus près du territoire, d’où l’importance par exemple des tiers lieux en milieu rural comme en QPV ; aujourd’hui, un QPV sur trois a créé un tiers-lieu. Beaucoup se placent désormais sur le créneau de la création d’activités.

Quelle est la situation de la création d’entreprises dans les zones difficiles ailleurs dans le monde ?

Dans les pays du Sud, l’entrepreneuriat populaire est naturel. En Amérique latine, les habitants créent leurs propres activités pour sortir de l’informel, comme en Argentine lors de la crise des années 2000 ou au Pérou, où la finance solidaire aide les petits paysans à développer leur production vivrière. En Afrique subsaharienne, comme au Togo ou au Bénin, il existe des dispositifs d’aide à la création d’entreprises d’utilité sociale, dont Entrepreneurs du monde est partie prenante. Et enfin, c’est d’Asie, et du Bangladesh, qu’est partie la micro-finance qui a essaimé jusqu’aux quartiers pauvres des pays riches…

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Biennale 2022 : les nouveaux horizons de l’engagement

 

Les 28 et 29 juin dernier, 700 participants (salariés, bénévoles et partenaires) se sont réunis au Point Fort à Aubervilliers pour échanger, débattre et imaginer ce que seront, pour France Active, les nouveaux horizons de l’engagement.
Deux journées rythmées par des conférences, des débats et des ateliers autour des thématiques qui font l’ADN de France Active : finance solidaire, écologie, démocratie, gouvernance, inclusion et innovations territoriales.

Découvrez, en images, le best of de ces 2 journées :

Le 28 juin : une première journée d’échanges et de réflexions

Claude Alphandéry, président d’honneur de France Active

Après un accueil de Yesil Rusconi (directrice de France Active Ile-de-France) et Lionnel Rainfray (vice-président de France Active Métropole) qui nous ont donné leurs visions de l’engagement et de nos métiers ; Claude Alphandéry président d’honneur de France Active a pris la parole pour nous rappeler les valeurs universelles qui ont participé à la fondation de France Active, à savoir l’entraide, la coopération, la liberté, l’égalité et la fraternité.

Conférence de Joëlle Zask

Les participants ont ensuite eu le choix entre une conférence inspirante sur les liens entre démocratie et écologie avec la philosophe Joëlle Zask et un grand débat : Osons voir l’économie en grand ! entre Laurent Laik (Groupe La Varappe), Jérôme Voiturier (Uniopss), Béatrice Delpech (Enercoop et Les Licoornes). Vous retrouverez prochainement sur notre site, un récapitulatif de ces échanges.

Siel Bleu

Ils pouvaient également partir à la découverte d’entrepreneurs engagés afin de découvrir des structures inspirantes à travers :

  • une sensibilisation à la déficience visuelle avec Oorion,
  • la découverte de l’activité physique adaptée avec Siel Bleu,
  • une dégustation de café avec Change Please France,
  • une immersion dans l’histoire du fort d’Aubervilliers avec Fort Récup’,
  • la construction d’une bibliothèque pour le Fort avec La Fabrique des Impossibles et Au Milieu,
  • la cuisine à partir d’invendus alimentaires avec Re-Belle,
  • une initiation à la danse avec Just Kiff Dancing,
  • la découverte des principes de la permaculture appliqués aux organisations avec Les Alvéoles
  • une expérimentation de la gouvernance intégrative avec Sacha Epp.
Conférence “La finance solidaire” avec Alexis Masse, président de France Active Investissement, Fabien Leonhardt, Mirova, Antoine Vedrenne, Citizen Capital et Fanny Gérome, directrice générale adjointe de France Active

Fanny Gérome (directrice générale adjointe de France Active), Alexis Masse (président de France Active Investissement) et Dominique Mahé (président de France Active Garantie) ont lancé l’après-midi avec un temps collectif sur les nouveaux horizons de nos métiers d’investisseur et de garant.

Deux débats ont ponctué l’après-midi :

  • la finance solidaire avec Alexis Masse (président de France Active Investissement), Fabien Leonhardt (Mirova), Antoine Vedrenne (Citizen Capital)
  • Sortons du blabla sur les territoires solidaires avec Antoinette Guhl (vice-présidente de la Métropole du Grand Paris), Simon Laisney (Plateau Urbain), Laure Gayet (Approche.s !)

Vous retrouverez prochainement sur notre site, un récapitulatif de ces échanges.

Parallèlement à ces débats, des temps d’échanges avec les associations territoriales ont permis d’aller à la rencontre d’innovateurs engagés comme la Serre à projets (Lorraine), Projet Briand et Okoté (Alsace), l’Accélérateur de l’engagement et Efferve’sens (Centre – Val de Loire), Propulsons ! (Pas-de-Calais), Ouvre Boîte Auvergne et Ouvre Boîte Aquitaine, le Générateur Bourgogne Franche-Comté (Franche-Comté), le financement à l’initiative agricole et Première brique (Occitanie), la démarche nationale d’évaluation d’impact social, J’adopte un projet (Nouvelle Aquitaine), l’insertion de bénéficiaires RSA (Seine-et-Marne Essonne), Territoire de Solutions (Normandie).

Pierre-René Lemas, président de France Active

Pierre René Lemas, président de France Active, a conclu cette journée en tribune, traçant la voie de l’engagement en nous appelant à faire preuve d’exigence et d’audace.

Badaue, groupe de Batucada

Une journée qui s’est terminée par une soirée festive, lancée par Badaue, groupe de Batucada, le tout ponctuée par des jeux en bois animés par On fait un jeu ?!

Le 29 juin : une matinée de coopération

Denis Dementhon, directeur général de France Active

Denis Dementhon (directeur général de France Active) a ouvert notre deuxième journée réservée aux salariés et bénévoles de France Active. Il a rappelé toute la force du collectif de France Active, de la confiance de nos partenaires et de notre capacité collective à aller plus loin dans l’accompagnement des entrepreneurs.

Et pour vivre la coopération inter-équipe, la matinée fut consacrée à un “escape game” géant ! Les 500 salariés ont été répartis par équipe de 6 personnes pour résoudre une énigme commune. Cette expérience hors norme a été rendue possible grâce à l’association On Fait Un Jeu, une association des Hauts-de-France qui mobilise le jeu comme levier de lien social.

Vous n’avez pas pu participer à cet événement ?

Retrouvez prochainement des articles sur les conférences et débats qui ont eu lieu au cours de la journée du 28 juin.

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L’ESS au coeur de la relance



La crise sanitaire a brouillé de nombreux repères
économiques. Une question s’impose alors : à quelles conditions la relance pourra être sociale, solidaire et durable ? Les entrepreneurs engagés ont une carte maîtresse à jouer. À la condition de pouvoir compter sur le juste accompagnement et la force du réseau entrepreneurial.
L’ESS AU CŒUR DE LA RELANCE.
Après la crise, un retour à la situation d’avant serait décevant. D’autant que nous sentons parmi nos salariés, clients, partenaires, membres de la gouvernance, une envie de porter davantage les notions de lien social, de solidarité, de proximité et de sens donné à son travail.” Tel est le constat de Benoît Delliaux, directeur général de Soliha Pays de la Loire, association qui œuvre pour la transition écologique et solidaire de l’habitat privé, qui met ainsi en lumière la pertinence du modèle des entrepreneurs engagés au cœur de la reprise.

De l’urgence à la relance

Est-ce à dire que l’heure est au changement d’échelle pour les acteurs de l’ESS ? Et, si oui, avec quels soutiens ? Pour France Active, dès l’éclatement de la crise,  l’accompagnement a été pensé de manière  multidimensionnelle.
Premier axe : resserrer les liens et écouter les besoins pour une réponse sur mesure. « Toutes nos associations régionales sont tout de suite entrées en contact avec les entrepreneurs engagés soutenus », rappelle Frédéric Cusco, responsable Engagements, Délégations et Territoires chez France Active. Deuxième axe : répondre à l’urgence, et tout particulièrement pour sécuriser les trésoreries (garanties bancaires, le fonds UrgencESS lancé par le secrétariat d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable et déployé par France Active partout en France, prêts de relance solidaire…). « Très vite, il est apparu essentiel de connecter ces outils à un accompagnement pour préparer la suite, en partageant des scénarios et des feuilles de route », complète-t-il.

Objectif : sortir de la fébrilité de l’urgence et consolider les modèles.

S’adapter pour mieux rebondir

Cette dynamique, le Triporteur à Cartouches l’a bien connue. L’association lilloise collecte des cartouches et toners usagés en vue de leur réemploi. Avec le télétravail généralisé, l’équilibre de son activité se trouve impacté : « Nous avons vu l’utilisation de toners laser par les entreprises s’écrouler et l’usage des cartouches pour petites imprimantes à domicile augmenter. Au niveau des comptes, nous ne nous y retrouvions pas », relate son chargé de collecte et de développement, Jean-Luc Lemaire. France Active Nord soutient la structure, notamment via le fonds UrgencesESS d’un montant de 5 000 euros pour lui permettre de garder la tête hors de l’eau. Cette bulle d’oxygène lui donne alors le temps d’adapter l’activité à ce nouveau contexte et de trouver les modalités et les partenaires pour intensifier la collecte de petites cartouches dans les commerces de proximité et les entreprises.
Autre logique pour Soliha Pays de la Loire qui a, quant à elle, vu son activité croître en 2020.
Mais la structure a tout de même eu besoin d’accompagnement, en conseils et en financements, pour mener à bien un changement de gouvernance (avec la fusion des associations départementales) et un déménagement. « Au final, le fait d’avoir continué à avancer sur ces sujets durant la crise, tout en augmentant notre activité de 25 %, nous a renforcés. Aussi bien en interne, car cela crée de la fierté, que vis-à-vis de nos partenaires qui perçoivent ainsi plus de clarté et de solidité dans notre projet », commente Benoît Delliaux.

France Active a su démontrer que son réseau bougeait
vite grâce à son ancrage territorial et pouvait calibrer ses soutiens autour d’un triptyque conseil, connexion,
financement.

Frédéric CUSCO, France Active

Sécuriser l’après

Et maintenant ? Comment donner toutes les chances à la relance solidaire ? Les prochains mois seront décisifs. L’entreprise d’insertion qui produit des jouets en bois pour des sites de tourisme historique, Sitaphy, le confirme. En 2020, elle connaît une perte de chiffre d’affaires de 70 %. Mais les dispositifs de l’État (PGE) et de France Active Bourgogne (un prêt de 30 000 euros) lui permettent de tenir le cap. Mais ensuite ? « En 2020, tout le monde est venu à la rescousse. Grâce aux aides, notre exercice n’a pas fini déficitaire. Mais la donne n’est plus la même désormais. En effet, les fournisseurs du secteur culturel ne sont plus soutenus par l’État en 2021, explique Jean-Pierre Thibault, directeur de Sitaphy Auxerre. C’est alors grâce au soutien de France Active Bourgogne et de notre banque que nous avons pu assurer la pérennité de notre trésorerie. »
Prévoir l’après est en effet essentiel pour Frédéric Cusco. « France Active a su démontrer que son réseau bougeait vite grâce à son ancrage territorial et pouvait calibrer ses soutiens autour d’un triptyque conseil / connexion / financement. Aujourd’hui, nous devons continuer à faire évoluer nos modes d’action pour continuer à protéger les entrepreneurs engagés et leur permettre de jouer pleinement leur rôle. » Cela passera notamment par une écoute plus fine, des délais de remboursement un peu plus longs dans certains cas et une capacité à mobiliser davantage de partenaires autour de la table, même sur des sujets compliqués. De nouveaux moyens sont également prévus pour avancer : sur les 500 millions d’euros destinés au financement et au développement du secteur de l’économie solidaire, 100 millions d’euros seront alloués à sa reprise, « pour ainsi créer un effet relance à l’image des valeurs sociales et solidaires des entrepreneurs engagés ».

  • 100 M€ de financements d'urgence par France Active

    15 000 garanties rééchelonnées
    10 000 prêts participatifs rééchelonnés

  • 5 000 structures bénéficiaires du fonds UrgencESS

    > 18,3 M€
    > 10 000 emplois sauvegardés

  • 300 entreprises soutenues grâce au prêt de relance solidaire (PRS)

    > 10,1 M€ investis
    > 4 503 emplois consolidés


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Nouveaux présidents pour France Active Garantie et France Active Investissement





Dominique MAHÉ a été élu président de France Active Garantie le 27 mai.
Il succède à Jean-Denis NGUYEN TRONG.

Son parcours

Président de la MAIF depuis 2006

Ancien administrateur de France Active

Professeur d’Enseignement Général



Alexis MASSE a été élu président de France Active Investissement le 31 mai.
Il succède à Jean-Marc ALTWEGG.

Son parcours

Président du Forum pour l’Investissement Responsable

Délégué stratégie chez GRDF

Ancien secrétaire confédéral de la CFDT

Ancien administrateur de France Active Investissement

Inspecteur des finances

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Consommation, l’heure du changement ?



Seconde main, vrac, labels éthiques… Partout en France, de nouveaux modes de consommation émergent, plus soucieux de l’environnement et de l’utilité sociale. Effet de mode ou vraie tendance de fond ? Pour faire pencher la balance vers la deuxième option, un seul levier : la prise du pouvoir par le consommateur citoyen.
Plusieurs indicateurs témoignent d’un changement dans les attentes et les comportements des consommateurs. Pierre Galio, chef du service Consommation et Prévention de l’ADEME, met en exergue une tendance forte : « Lorsqu’on demande aux Français ce qu’est pour eux consommer de manière responsable, la réponse “consommer moins” arrive de plus en plus fréquemment – c’est-à-dire ne plus consommer de produits ou services superflus, ou réduire tout simplement sa consommation. » Ainsi, 86 % des Français disent vouloir vivre demain dans une société où la consommation prend de moins en moins de place . « Le modèle de consommation actuel – celui qui a posé ses bases dans l’immédiat après-guerre et qui pense essentiellement en volume – est sérieusement remis en question. »

Des alternatives concrètes

Consommer moins et mieux est devenu le credo de nombreuses aventures entrepreneuriales. À l’instar de WeDressFair, soutenu par France Active, boutique physique à Lyon et e-shop proposant une mode responsable – tant d’un point de vue environnemental que sociétal. Son principe : celui du buycott, c’est-à-dire un boycott positif en refusant de consommer trop de vêtements et en orientant la consommation restante sur des achats durables, éthiques et solidaires. « Il ne s’agit pas de consommer plus de mode éthique, mais moins de mode, et de la mode éthique, éclaire Marie Nguyen, sa fondatrice. Nous ne sommes pas dans un modèle de croissance infinie. »
Réfléchir à son acte d’achat et à son besoin réel est au fondement des boutiques vrac qui se développent partout en France – et à un rythme exponentiel ! Johanna Le Mau, fondatrice d’Ô Bocal à Nantes, également soutenue depuis le départ par France Active, peut en témoigner. Quand elle démarre le projet en 2016, elle a tout d’une pionnière. Son équipe est réduite et sa boutique propose une offre inédite dans la ville. Quatre ans plus tard, Ô Bocal, c’est désormais deux magasins en centre-ville, 12 salariés et une offre qui s’est très largement étoffée (entre les produits d’alimentation, d’hygiène, d’entretien de la maison, accessoires, etc.), tandis que ses clients se sont également diversifiés (particuliers, entreprises, restaurateurs, collectivités…) « Quand nous avons commencé, le zéro déchet faisait peur, explique Johanna. Aujourd’hui, on en voit partout. D’ailleurs, d’autres enseignes de ce type se sont ouvertes dernièrement. Et c’est tant mieux ! Certains clients se sont même lancés, inspirés par notre démarche. » Pourtant, Johanna ne craint pas la concurrence, percevant cette dynamique comme un cycle vertueux qui peut convaincre les consommateurs d’opter pour ces nouveaux modes de consommation et les commerçants d’être toujours plus inventifs et exigeants sur les gammes proposées. « En continuant à étoffer notre offre tout en restant alignés avec nos valeurs et en lien avec notre réseau d’acteurs locaux, c’est comme ça que nous conservons nos clients et que nous en gagnons d’autres. Si on peut inspirer d’autres initiatives de ce type en montrant qu’on peut consommer et entreprendre autrement, tout le monde peut y gagner. »

On voit émerger de plus en plus
d’initiatives pour lutter contre le gaspillage,
mais on assiste aussi à un renouvellement
accéléré des gammes et à des effets
de sur-référencement.

Pierre Galio de l’ADEME

Plus qu’un nouveau marché, une nouvelle économie

Faut-il en conclure que ce changement de modèle de consommation est définitivement opéré ? Pas si sûr, car des courants contraires s’affrontent. Pierre Galio de l’ADEME le confirme : « On voit par exemple émerger de plus en plus d’initiatives pour lutter contre le gaspillage, mais dans le même temps, on assiste à un renouvellement accéléré des gammes et à des effets de sur-référencement – notamment en électronique. À l’obsolescence technologique, il faut aussi ajouter l’obsolescence culturelle… Pour l’habillement, même constat. Les fashion weeks sont de plus en plus rapprochées, créant des effets de mode et donc de nouveaux besoins de plus en plus fréquents. »
La question de l’accessibilité reste aussi centrale : « Il ne faut pas oublier que la France compte 8 à 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Phénomène qui s’accroit cruellement avec la crise. Consommer de manière plus responsable n’est donc pas une priorité pour beaucoup – surtout si c’est synonyme de produits plus chers. Le risque est donc une consommation à deux vitesses. »
Pour dépasser ces clivages, Jean-Paul Raillard et le Réseau Envie dont il est président, apportent une solution : « Ne pas construire simplement un nouveau marché, mais une nouvelle économie. » Et cela passe par une dynamique vertueuse globale à l’échelle des territoires, telle que le Réseau Envie la structure autour de ses 80 lieux (magasins ou ateliers de réparation et centres de recyclage de gros et de petits électroménagers) partout en France, employant près de 3 000 salariés dont 2 300 en insertion. L’enjeu est bien sûr de rallonger la durée de vie des produits pour en limiter l’impact environnemental. Mais pas seulement. Jean-Paul Raillard explique : « Acheter un téléphone reconditionné, par exemple, c’est bien, mais insuffisant. En effet, de nombreux opérateurs achètent des lots de téléphones de moins de six mois aux États-Unis ou au Japon, pour les reconditionner en Roumanie avant de les vendre en France. Le bénéfice environnemental est faible – sans parler de l’impact social. À l’inverse, avec le réseau Envie, nous rapprochons les lieux de transformation des consommateurs, en créant de l’emploi et en défendant la juste rémunération d’une chaîne de valeur. »
Même logique chez Label Emmaüs, la plateforme en ligne qui met en vente les produits des communautés Emmaüs ainsi que de structures issues de l’ESS. Depuis sa création en 2016, grâce à elle, près de 500 personnes ont pu être formées aux métiers du e-commerce dont 300 en insertion ou compagnons Emmaüs. Particularité de la structure : utiliser les codes de la communication des grands acteurs du e-commerce, mais en les détournant – comme le Black Friday devenu Hack Friday. Ce qui permet d’accroître sa visibilité et de se faire connaître de consommateurs de plus en plus nombreux et variés. « Avec cette approche, nous notons une vraie diversification de nos clients : plus jeunes et pas forcément connaisseurs à la base des communautés Emmaüs. D’ailleurs, ça a vraiment changé, c’est désormais Label Emmaüs qui permet de faire connaître les structures physiques que nous accompagnons dans la vente en ligne. Auparavant, c’était l’inverse », relate Kadija El Goufi, responsable Marketing et Communication chez Label Emmaüs.

Quand le citoyen consommateur reprend le pouvoir

Dans cette évolution des consommations, un aspect fait clairement la différence : l’information. Tel est le point de bascule qui transforme une intention de consommer autrement en un acte d’achat responsable. C’est ce qui a poussé Christophe Hurbin à créer l’application d’aide à la consommation, myLabel, qui intègre des critères à la fois santé, environnementaux et sociétaux dans son évaluation de produits alimentaires (voir son portrait page 8) : « Nous répondons ainsi au besoin de plus en plus pressant du consommateur d’être informé sur l’impact global de son achat. » Ce dernier reprend alors le pouvoir. Christophe Hurbin complète : « Nous notons un changement radical dans les postures des acteurs de la grande distribution. Quand nous nous sommes lancés il y a un an et demi, on sentait bien qu’ils cherchaient le meilleur moyen pour contourner et minorer les applications d’évaluation telles que Yuka, Open Food Facts et même myLabel. Ils les considéraient certes comme des outils de transparences, mais non contrôlés, donc risqués. Changement de braquet, il y a un an : ces applis sont devenues incontournables. Ils doivent absolument y être bien référencés – les incitant même à revoir leurs recettes pour être mieux notés. »
En parallèle, les labels de consommation responsables (AB pour agriculture biologique, Rainforest Alliance, GOTS pour Global Organic Textile Standard, etc.) ne cessent de se développer pour mieux orienter les consommateurs dans leur choix et retrouver la confiance en leur acte d’achat. Autre preuve que la révolution est en marche, accélérée par la pression des citoyens consommateurs : après avoir investi le bio depuis quelques années, la grande distribution se met au vrac et à la seconde main.
D’autres secteurs jusque-là peu concernés par ces logiques s’y mettent d’ailleurs. C’est le cas du monde médical où la Sécurité sociale ne remboursait que le matériel neuf (par exemple les fauteuils roulants pouvant coûter plusieurs milliers d’euros). Grâce à un gros travail de plaidoyer et de structuration de la filière, notamment par le Réseau Envie, il sera prochainement possible de se faire rembourser du matériel de seconde main parfaitement remis en état. Un bénéfice à la fois pour le pouvoir d’achat des citoyens et pour les finances publiques.

Passer de la marge à la norme

Et maintenant ? Quels leviers pour essaimer davantage ces nouveaux modes de consommation sans mettre de côté une partie de la population ? Deux réponses possibles : mieux faire connaître les initiatives responsables de proximité et renforcer les réseaux pour opérer le changement d’échelle, vertueux pour tous – entrepreneurs responsables comme consommateurs.
Créer une caisse de résonnance et faire écosystème pour changer la donne, c’est notamment le projet de Ethi’Kdo, coopérative à but non-lucratif qui propose la première carte-cadeau des enseignes écologiques et solidaires en France. Ce projet est également soutenu par France Active – comme beaucoup des enseignes référencées par Ethi’Kdo. Pour Fanny Gérôme, directrice générale adjointe de France Active, cela n’a rien d’une coïncidence. « Chez France Active, nous sommes depuis le début en lien avec les enjeux qui émergent dans la société. Tout simplement parce que nous sommes en résonnance avec les citoyens eux-mêmes. Car qu’est-ce qu’un entrepreneur engagé si ce n’est un citoyen qui a décidé de bouger parce qu’il juge qu’il manque quelque chose et qu’un domaine réclame qu’on s’y investisse ? Et c’est bien ce qui se passe aujourd’hui avec les mutations dans les attentes et modes de consommation. Si nous réceptionnons de nombreux dossiers sur le thème du consommer autrement et si nous décidons de les accompagner, c’est bien parce ce mouvement est bien réel et qu’il ne doit pas rester à la surface. » L’enjeu devient désormais : « d’être capables de capitaliser sur ces différentes expériences qui commencent à être très riches, à les faire connaître, à créer des sources toujours nouvelles d’inspiration. Les entrepreneurs engagés ne doivent pas se sentir seuls dans leur manière de réinventer le monde. » Les soutenir en créant toujours plus de connexions, c’est ainsi l’objectif que se fixe le réseau France Active. Ce sera aussi un moyen pour augmenter leur accessibilité au plus grand nombre.

67%

des Français disent avoir changé certaines de leurs pratiques au quotidien pour réduire l’impact de leur consommation

86%

disent vouloir vivre demain dans une société où la consommation prend de moins en moins de place

64%

ont l’impression d’avoir de plus en plus de mal à s’informer correctement

25%

seulement considèrent que les entreprises leur donnent assez d’informations sur les conditions de fabrication des produits

Pour 63%

le fait qu’une entreprise propose des produits durables renforce leur confiance en elle

Les applications d’aide à la consommation

Ce n’est plus une tendance, c’est un phénomène ! Les applications mobiles pour évaluer les produits ne cessent de se développer. La plus connue : Yuka, créée par une start-up française et s’appuyant sur le Nutriscore. En quelques années, c’est déjà 12 millions de consommateurs dont 83 % déclarent acheter, grâce à cet outil, moins de produits alimentaires en quantité mais plus en qualité. Dans ce sillon, d’autres initiatives se sont montées. À l’instar de myLabel qui propose une vingtaine de critères personnalisables – à la fois environnementaux et sociétaux –, tels que bien-être animal, la juste rémunération des agriculteurs, le travail des enfants… Autre approche, le label Longtime d’Ethikis, qui informe sur la longévité, la robustesse et la réparabilité des produits. myLabel et Ethikis ont tous deux été soutenus par France Active.

3 questions à Dominique Desjeux, anthropologue, professeur émérite à la Sorbonne Sciences sociales, université de Paris

Observez-vous un changement réel dans les comportements des consommateurs ?

En tant qu’anthropologue, je travaille sur les pratiques, les contraintes et les stratifications sociales. Et certaines tensions apparaissent par rapport aux raisonnements macro. Prenons l’exemple du bio. Les sondages disent que près de 80 % des Français y sont favorables. Pourtant, ça ne représente de 5 % des parts de marché. Les Français mentent-ils ? Non. Cela veut surtout dire qu’ils voudraient bien consommer mieux, mais qu’il existe des contraintes qui les freinent. La principale est bien sûr le pouvoir d’achat. Les études montrent ainsi que les classes les plus aisées sont favorables à intégrer de nouveaux modes de consommation, tandis que celles avec davantage de problèmes économiques aspirent surtout à entrer dans la consommation – et donc à consommer plus.

 

Les attentes des consommateurs évoluent-elles tout de même ?

Oui bien sûr. Et j’identifie un facteur très nouveau de changement : le phénomène des notes. Ce principe d’évaluation remet l’intérêt sur le produit et non sur la marque, qui devient secondaire. On revient finalement à la situation d’avant les années 80 où le produit prévalait sur la marque. C’est capital, car cela pousse les entreprises à revoir leur système de raisonnement et d’action. Le consommateur reprend la main. Il n’est donc pas étonnant de voir des enseignes de grande distribution proposer du bio, du vrac et même maintenant de la seconde main. C’est aussi comme cela que ces nouveaux modes de consommation gagneront en accessibilité.

 

Quels seraient les leviers pour dépasser ce phénomène de consommation à deux vitesses ?
La contrainte de pouvoir d’achat va durer. C’est une donnée mondiale qui s’accroît avec l’augmentation du prix des matières premières, des logements, de l’énergie… Mais avec ces contraintes, des activités non monétaires ou faiblement monétaires, à la portée des gens et misant sur le collectif vont de plus en plus se développer. Les gens inventent sous contrainte – et c’est le cas des acteurs de l’économie sociale et solidaire qui est pour moi une économie à part entière.


Découvrir tout Walter #25

Replay webinaire “Associations, comment rebondir ? Découvrez les solutions financières qui vous conviennent”


Le 19 janvier 2021, le Mouvement Associatif et France Active avec le soutien du Crédit Coopératif et de la mutuelle CHORUM ont organisé un webinaire destiné aux associations. Cette conférence a permis de présenter les différentes solutions offertes pour faire face et rebondir face à la crise

https://youtu.be/x4I1lkyFlzM

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Les territoires, terreau de coopérations fertiles




Durant la crise sanitaire, de nombreuses initiatives solidaires et locales ont fleuri partout en France, donnant un coup de projecteur nouveau sur le potentiel d’innovation des territoires et leur capacité à créer des manières inédites de coopérer. Avec désormais un enjeu : faire fructifier et soutenir cette créativité pour passer d’une réponse d’urgence à une dynamique pérenne et consolidée.

Portage de repas aux plus fragiles, organisation de circuits courts, production de masques ou de visières par des communautés makers… Autant d’exemples d’actions spontanées qui se sont organisées en un temps record pour répondre aux nouveaux besoins des populations. Leur point commun ? Leur caractère hybride tant elles ont associé acteurs publics, citoyens, TPE et PME, associations et bien sûr entrepreneurs engagés.

L’émergence de nouvelles formes de collectifs

Le département Pas-de-Calais a ainsi été à l’origine d’une coopération encore jamais vue entre ateliers textiles du territoire. Bénédicte Messeanne-Grobelny, vice-présidente du conseil départemental en charge de l’ESS, raconte : « Au printemps, brutalement, nous avons été confrontés à deux problématiques : les entreprises locales connaissaient un ralentissement d’activité et avaient besoin de soutien. Parallèlement, nous avions à produire en masse des masques pour la population. Nous avons donc décidé d’apporter une double réponse en mettant en relation cinq structures d’insertion pour assurer en commun une commande de 90 000 masques sur six mois. »

 

Les ateliers Vestali font partie de ce collectif créé pour l’occasion. Hélène Maréchal, sa directrice, témoigne : « Au début de la crise, chaque structure avait été sollicitée individuellement pour produire des masques. Mais personne n’avait tous les tenants et aboutissants. Quels tissus utiliser ? Quels élastiques ? Comment s’approvisionner alors que la matière première manquait ? Comment répondre à toutes les demandes ? Avec ce collectif, nous avons mutualisé nos forces. Nous avons eu plus de poids pour négocier les prix, obtenir les fournitures, se répartir la production en fonction des effectifs de chacun. » La communication et l’entraide entre chaque entreprise s’installent vite, mais ce collectif nécessite aussi un accompagnement pour structurer ses fondamentaux.

 

C’est ainsi que Pas-de-Calais Actif est intervenu en tant que « facilitateur », comme l’explique son directeur adjoint, Benoît Bara : « Normes à respecter, calcul du prix, coût de revient… Les entreprises avaient besoin d’être accompagnées sur ces aspects. Nous les avons ainsi aidées – en coopération avec le département – dans la rédaction d’un cahier des charges en vue de la sélection de deux cabinets de conseil qui sont venus en soutien, puis dans le suivi de cet accompagnement. » Au final, cette action collective a été bénéfique pour tous les acteurs impliqués. « Cela prouve une fois de plus que les acteurs de l’ESS sont cruciaux pour relever les défis en période de crise. Et cela confirme aussi que, quand l’ESS est abordée comme un sujet transverse, tel que c’est le cas au sein des différents services du département, des coopérations inédites de ce type peuvent vraiment voir le jour », précise Bénédicte Messeanne-Grobelny.

Toute la question est désormais d’inscrire cette initiative dans la durée. C’est ainsi que les cinq ateliers travaillent désormais avec Pas-de-Calais Actif et les mêmes cabinets conseil pour poser les bases de la construction d’une filière textile ESS à l’échelle du département qui pourrait progressivement s’élargir à d’autres structures, telles que les ESAT et les entreprises adaptées.
« Des actions de plus grande envergure pourraient voir le jour. Je pense par exemple à notre projet de confection école que nous avons chez Vestali. Pour le moment, nous sommes un peu limités car nos locaux sont trop petits. Avec cette filière, nous pourrions mutualiser. C’est un vrai enjeu car l’idéal serait ainsi de convaincre des industries textiles de se réimplanter sur le territoire grâce à ce vivier de personnes compétentes présentes localement », conclut Hélène Marechal.

L’innovation au cœur des territoires

La créativité des coopérations n’a pas attendu la crise pour s’exprimer, notamment grâce à certains dispositifs qui ne cessent de se développer. À l’instar des SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif), CAE (coopératives d’activité et d’emploi), PTCE (pôles territoriaux de coopération économique – voir encadré) qui misent sur une gouvernance partagée ainsi que la mutualisation et l’hybridation des approches pour revitaliser les territoires, quels qu’ils soient.

Phares, sur l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en est un exemple emblématique. Ce collectif est né de la volonté d’habitants déterminés à apporter des réponses innovantes aux difficultés socio-économiques de leur territoire. En 2001, l’idée se concrétise avec l’acquisition par l’association Halage – soutenue par France Active – d’un bâtiment de trois étages qui accueille aujourd’hui une vingtaine de structures associatives, coopératives et commerciales qui travaillent toutes sur les questions des populations marginalisées ou sur l’aménagement du cadre de vie et de l’environnement. « Nous sommes un peu un “HLM de l’ESS“, affirme Stéphane Berdoulet, son co-gérant également co-directeur de Halage. Ensemble nous maximisons nos énergies, ce qui multiplie ainsi l’impact de nos actions en faveur du développement local. Et surtout il n’y aura jamais un Phares n° 2 ou n° 3 car tout dépend de nous, à un moment donné, sur un territoire donné. Nous sommes un écosystème territorial. » Prochains défis pour le collectif : construire deux étages supplémentaires à leur immeuble en utilisant uniquement des ressources de l’ESS et de l’insertion ainsi que les compétences du territoire.

 

L’association Halage, quant à elle, se lance dans un vaste projet de reconversion de friche urbaine de 3,6 hectares, au bout de l’île Saint-Denis, Lil’Ô. « Ce sera l’unité de lieu et de temps de tout ce qu’on sait faire avec une plateforme de compostage électromécanique, une ferme florale, un travail sur la terre et le traitement des sols. Cela deviendra aussi un lieu d’éducation populaire car nous ferons s’y rencontrer habitants et chercheurs », explique Stéphane Berdoulet.

Ces coopérations hybrides sont en effet propices à l’expérimentation de nouveaux modèles. Les Champs des Possibles, installé en Seine-et-Marne, l’illustre également en étant à la fois une couveuse – pour faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs dans la région – et une coopérative d’activités agricoles pour mutualiser les outils, les services et même les risques entre ses membres (voir Walter n° 23, p. 4-5). « Ni les couveuses d’activité, ni les CAE étaient des modèles pensés pour les métiers agricoles ou artisanaux. Nous avons donc dû nous inspirer de ce qui se faisait dans d’autres secteurs mais tout en les adaptant à nos spécificités via des espaces tests », explique Sylvain Péchoux, son co-gérant. « Notre modèle économique reste à consolider eu égard au poids important du capital d’exploitation nécessaire aux activités de production agricole et de transformation alimentaire. La coopérative articule investissements et financements privés et publics avec l’objectif de libérer des marges de manœuvre pour améliorer les revenus dans ces métiers essentiels mais peu valorisés », précise-t-il. Car, finalement, ces nouvelles coopérations sont aussi une nouvelle manière de penser les équilibres entre les différents acteurs – qu’ils soient publics ou privés.

La relation publique-privée réenrichie

Stéphane Berdoulet, de Halage, plaide ainsi pour un PPPP « c’est-à-dire un partenariat public-privé auquel il faut ajouter les P de “population” et celui de “pédagogie” – c’est-à-dire une forme de relation qui n’est pas celle d’un commanditaire-prestataire, mais qui adapte les réponses à des diagnostics renouvelés et en phase avec les vrais besoins locaux. »

Nicolas Portier, délégué général de l’Assemblée des communautés de France (AdCF), le confirme : « La propension des acteurs publics et privés à coopérer, à s’entendre, se coordonner, intensifier leur relation est un marqueur fort des territoires résilients et réactifs. C’est ce que les sociologues appellent le “capital social“. » Ces nouveaux circuits relationnels sont d’ailleurs porteurs pour l’après-crise. Nicolas Portier poursuit : « Nous sommes aujourd’hui confrontés à un choc de demande et d’offre sans équivalent. Une option est que tout le monde s’attende et que rien ne bouge. Une autre est, au contraire, celle de la confiance mutuelle. Et dans cette dynamique, où tout est interdépendant, les acteurs publics locaux ont un rôle d’entrainement majeur. Les communes et les intercommunalités représentent à elles seules 50 % de la commande publique française. Ce sont donc des maillons essentiels pour entraîner tout l’écosystème local et amplifier ces dynamiques de communautés solidaires. »

La connexion comme nouvel enjeu stratégique

Pour Denis Dementhon, directeur général de France Active, toutes ces initiatives collectives permettent de tirer un enseignement clé : « Au-delà des solutions concrètes mises en œuvre, il apparaît de plus en plus fortement que les entrepreneurs ont besoin de connexions, soit de pairs à pairs, soit avec des acteurs vitaux de leur territoire. La crise nous a ainsi appris que cette capacité à mobiliser les réseaux et à faire naître des interactions devait être autant travaillée que l’accompagnement financier. » Forte de son réseau territorial et de ses 40 000 entrepreneurs engagés soutenus, France Active s’engage donc à intégrer encore plus fortement cette dimension au sein de ses offres. « Bien sûr, cette connexion ne peut se décréter au niveau national, sur un paperboard, complète-t-il. Elle ne peut émerger qu’au niveau des acteurs de terrain. C’est pourquoi, dans cette dynamique, nous avons décidé de faire confiance aux réseaux territoriaux car ce sont eux les terreaux fertiles de ces nouvelles formes de coopération. »

13439 coopératives actives en France

dont 974 SCIC
(Confédération générale des SCOP – 2019)

160 PTCE en France en 2017

(Le Labo de l’ESS)

15% des Coopératives d’activité et d’emploi

sont implantées en zone rurale
(Projet Tressons (Territoires ruraux et ESS, Outils et Nouvelles Synergies) piloté par l’Avise et RTESS – ESS et ruralité)

70 espaces tests agricoles

sur l’ensemble du territoire national réunis au sein du RENATA

Le décloisonnement, version PTCE

Les pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) ont été définis en 2009 au sein du groupe de travail Territoires du Labo de l’ESS puis reconnus par la loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Leur objectif est de favoriser les coopérations économiques, mutualiser les savoir-faire et décloisonner les approches entre les acteurs locaux de l’économie privée, de l’ESS, du secteur public, de la recherche, de la formation, au service de projets économiques innovants de développement local durable. À la clé, la création d’emploi, la structuration de filières et la revitalisation durable des territoires. → Pour en savoir plus

Découvrir tout Walter #24

A vos côtés pendant la crise

France Active à vos côtés pendant la crise


La crise sanitaire et le nouveau confinement peuvent avoir un impact sur votre activité, comme sur les finances de votre structure.

Comment faire face ? Quelles sont les solutions pour redémarrer ?

Le point sur les mesures de France Active et sur l’ensemble des solutions recensées dans notre boîte à outils.

Faire face 

Nos mesures

Pour le réaménagement de vos prêts bancaires, nous assurons le maintien de nos garanties en lien avec votre organisme prêteur.
Nous adaptons leur durée en fonction des secteurs d’activité :

  • Jusqu’à 12 mois pour les secteurs de la culture, du tourisme et des cafés-hôtels-restaurants,
  • Jusqu’à 6 mois pour les autres secteurs.

Si vous bénéficiez d’un financement direct de la part de France Active, nous vous proposons un report après analyse de votre situation par votre référent habituel.

 

Si vous êtes entrepreneur sans salarié dans un quartier (implantation en Quartier Politique de la ville), vous pouvez prétendre à une prime de 1 500 euros pour répondre aux difficultés rencontrées. Le financement de cette prime est apportée par l’Agence Nationale de la Cohésion de Territoires

S’orienter 

Notre boite à outils

Pour vous aider à vous repérer dans votre recherche de solution, nous vous proposons une boîte à outils qui recense les mesures vous permettant de faire face.

Elle est organisée en trois rubriques :

  • Les aides financières
  • Les mesures fiscales et sociales
  • Un focus sur l’ESS et les secteurs en difficulté


A découvrir sur notre site

Rebondir 

Notre Pacte Relance

Si vous êtes un entrepreneur particulièrement engagé sur le lien social, l’emploi et l’écologie, si votre structure s’inscrit dans le champ de l’Économie sociale et solidaire, vous pouvez prétendre à notre Pacte Relance.

Des solutions concrètes en conseil, financement et connexion.

Pacte Relance


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CONSEIL

Nous vous proposons un diagnostic personnalisé pour évaluer votre situation économique et pour identifier les meilleurs leviers financiers (solutions financières et tour de table).

 

L’objectif : vous permettre de projeter votre structure à moyen terme.

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FINANCEMENT

Le Pacte Relance comprend une solution financière adaptée à la période : le Prêt Relève Solidaire (PRS) pour un montant maximum de 100 000 €. D’une durée de 12 à 18 mois et sans intérêt, ce prêt peut vous servir d’amortisseur, le temps de bien préparer votre plan de relance.

 

Vous bénéficiez aussi d’un “collectif relance” composé d’acteur agissant au service de votre projet.

 

A noter que dans certaines régions, le financement peut prendre la forme d’un Dispositif d’appui aux structures de l’Économie sociale et solidaire (DASESS).

CONNEXION

Nous vous aidons à mobiliser votre réseau.

 

Nous pouvons vous orienter vers les dispositifs d’aides exceptionnels nationaux, locaux, sectoriels, mobiliser un collectif de partenaires pour suivre et faciliter votre projet et vous appuyer à l’organisation d’un éventuel tour de table financier.

Se transformer 

Deux pactes dédiés

Cette crise sanitaire peut être aussi une occasion de revoir votre projet entrepreneurial, de l’inscrire dans votre territoire en répondant à de nouveaux besoins, d’y apporter une vraie dimension sociale et écologique.

France Active peut vous accompagner dans ce projet de développement, voire de transformation.

Pour cela, découvrez notre PACTE DÉVELOPPEMENT et notre PACTE TRANSFORMATION.

Ils ont en commun trois dimensions le conseil, des financement et des connexions avec des acteurs utiles à votre projet.

De nouvelles opportunités peuvent s’offrir à vous, nous sommes là pour les rendre concrètes et accélérer votre réussite.

Des questions sur nos solutions ?

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